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intradiscale PRP

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Infiltration intradiscale PRP

La douleur d’origine intra-discale (confirmée par la provocation discale avec manométrie) est probablement la douleur la plus difficile à traiter dans les cas de lombalgie chronique. Elle est malheureusement une cause fréquente de lombalgie chronique surtout avant 65 ans.

 

Longtemps, le seul traitement offert fut la chirurgie d’arthrodèse (ou fusion lombaire).

 

Les physiatres de l’Institut de Physiatrie furent les premiers au Canada à offrir des traitements per-cutanés pour ce problème.

 

La thermoplastie annulaire (la dénervation de l’anneau fibreux postérieur grâce à un cathéter introduit à l’intérieur du disque sous contrôle fluroscopique pour chauffer et brûler les nocicepteurs IDET) ainsi que la biacuplastie (thermolésion annulaire via 2 cathéters) furent initialement offerts vers la fin des années 90.

 

D’autres thérapeutiques intra-discales comme les injections de PRP et d’ozone intra-discales ont depuis remplacé la thermoplastie annulaire et sont offerts à l’Institut de Physiatrie du Québec.

Indications :

Ces traitements sont réalisés lorsque la douleur est d’origine discale, soit par déchirure intra-discale, soit par hernie discale. Une provocation discale avec manométrie peut être effectuée auparavant pour confirmer le diagnostic et la source de la douleur mais celle-ci n’est pas toujours essentielle.

 

Le spécialiste choisira avec le patient le meilleur traitement selon différents critères

 

Initialement utilisé principalement pour les atteintes des articulations périphériques et les tendinopathies, le PRP fait partie maintenant de l’arsenal thérapeutique de la douleur discogénique.

 

La douleur intra-discale étant généralement secondaire à une fissure annulaire, l’injection de plasma riche en plaquettes (avec facteurs de croissance) a été utilisée et étudiée pour traiter en tentant de « colmater » la fissure et régénérer le disque inter-vertébral. Le PRP a aussi une activité anti-inflammatoire importante. On choisira donc ce traitement si le disque n’est pas trop dégénéré.

 

 

Les résultats :

L’amélioration suite à ce traitement débute environ 2 mois après l’injection, devient maximale vers 6 mois et peut se poursuivre sur plusieurs autres mois.

 

 

La procédure :

Avant la procédure, une ponction veineuse est prélevée sur le patient pour obtenir de son sang.

 

Le prélèvement est ensuite préparé dans une centrifugeuse pour séparer les différentes composantes du sang et obtenir le plasma.

 

Pendant cette préparation, on injecte par intra-veineuse une solution saline avec des antiobiotiques pour diminuer le risque d’infection.
Ensuite, le patient est couché sur le ventre.

 

La procédure est pratiquée sur un seul ou au maximum sur 2 disques intervertébraux.

 

Après désinfection habituelle de la peau, une anesthésie locale est effectuée.
Une aiguille est introduite sous fluoroscopie dans le ou les disques à traiter.

 

Après vérification d’un bon positionnement le PRP est injecté dans le ou les disques.

 

Le patient ressentira de la douleur qui est semblable à celle de la provocation discale (s’il a passé ce test) ou à sa douleur habituelle.

 

Un arrêt de travail de 1 semaine est suggéré post-procédure. Le port du corset n’est pas nécessaire.

 

 

Effets secondaires :

La douleur peut augmenter pendant quelques semaines après l’injection de PRP intra-discal. L’application de glace et la prise d’un analgésique permettent de diminuer la douleur.

 

 

Complications :

Les complications sont essentiellement reliées à l’injection, l’anatomie concernée et aux substances injectées. Le risque d’hémorragie est exceptionnel. Le risque d’infection intra-discale est grandement diminué par l’utilisation d’antibiotiques intraveineux.

 

 

Précautions :

La grossesse ainsi que toute infection active sont des contre-indications à l’injection intra-discale de PRP. Toute allergie médicamenteuse doit être signalée au médecin. Les AINS sont contre-indiqués pour la semaine précédant l’intervention et pour les deux semaines suivantes .